Actualités

Plus grand chantier de construction d’Île-de-France

Association de la construction du Québec
Actualités de la construction

Photos : ANMA – © Laurent Zylberman

Les travaux de ce chantier hors normes en raison de son ampleur, des contraintes de sécurité et des nombreux intervenants ont commencé en février 2012 et devraient être pratiquement terminés en février 2015. Avec plus de 1 000 travailleurs, seize grues, 300 camions par jour, on imagine l’effervescence régnant sur le site de Balard dans la capitale française.

Tout un défi pour les concepteurs que de construire et de rénover des bâtiments totalisant 340 000 mètres carrés, exigeant 100 000 mètres cubes de béton. Travailler pour un donneur d’ouvrage comme le ministère de la Défense et l’état-major de la l’armée française nécessite des mesures de sécurité exceptionnelles. Chaque mois, il faut produire 700 badges (porte-noms) à reconnaissance d’empreintes palmaires pour contrôler la circulation sur ce vaste chantier. De plus, les informations doivent circuler sur un réseau informatique protégé. Quant à la diffusion des plans à l’interne et à l’externe, elle est soumise à des visas et à des documents de validation très stricts, tandis que les visites sont réduites au minimum. Pour bien saisir le coefficient de difficulté de ce projet, pensez qu’il correspond à bâtir 450 maisons unifamiliales sur sept étages. Mille pieux de fondation forés à 25 mètres de profondeur ont été nécessaires pour solidifier les bâtiments. Quant à la paroi moulée, elle atteint 45 mètres de profondeur.

Particularités de ce projet

  • Une façade alternant transparence et opacité
  • Des bâtiments sur pilotis répartis autour de patios
  • Une vaste toiture composée de panneaux photovoltaïques
  • Des performances énergétiques bien au-delà de la réglementation thermique (RT).

L’an prochain, le nouveau siège du ministère de la Défense accueillera quelque 9 300 occupants civils et militaires, dont les états-majors des armées (EMA), de l’armée de terre (EMAT), de la marine nationale (EMM) et de l’armée de l’air (EMAA). Le coût des travaux est estimé à 450 millions d’euros hors taxes.

Avec plus de 1 000 travailleurs, 16 grues, 300 camions par jour, on imagine l’effervescence régnant sur le site de Balard dans la capitale française.

www.anma.fr

Sources – lemoniteur.fr et ANMA (Agence Nicolas Michelin & Associés)